Portrait du champion mondial et international belge : Jonas Gerckens #RDR2018 #SailingJonas #SimpleCRM #RDR
Simple CRM, partenaire officiel du skipper JONAS GERCKENS, vous en dit un peu plus sur le monde de la voile.
Il n’avait que 2 ans lorsque ses parents l’ont emmené vivre sur un bateau. 4 ans plus tard, basé sur Saint-Malo, il suit des cours de voile directement intégrés à ses études. C’est à cet âge qu’il verra pour la première fois le départ de la Route du Rhum, des rêves plein les yeux, il savait qu’un jour, il voudrait en faire partie.
Il avait le pied marin
Jonas, depuis sa plus tendre enfance, a toujours voulu devenir Skipper. Dans sa chambre, étant petit, il n’avait pas de posters de stars ou groupes de rock comme les autres enfants de son âge mais plutôt des morceaux de bout appartenant aux Skippers qu’il admirait. (Pour rappel, le mot « bout » est celui utilisé pour les marins pour désigner les cordages.) Il avait ainsi comme trésor des morceaux de bateaux ayant appartenus à Loick Peyron ou encore Florent Sarteau.
A cet âge, il était alors retourné en école primaire traditionnelle. La mer étant encore inaccessible, il se donna au Judo pendant une dizaine d’années. Appliqué, plus que quiconque, mais son talent n’était pas dans ce sport de combat.
Il perdit alors la mer de son radar durant quelques temps …
Quand l’encre fut jetée
Ce n’est que lors d’une rédaction écrite exigée par son école qu’il dut mettre par écrit ce qu’il voudrait faire plus tard. C’est à ce moment qu’il réalisa, l’amour de sa vie n’était pas le judo, mais la mer sur laquelle il avait grandi.
Il quitta alors tout et partit en France. Véritable « Self Made Man », il dut se trouver un travail, il stratifiait alors des ponts de bateaux, économisant l’argent durement gagné pour un jour financer ses courses.
Un contexte difficile
Prenons un instant pour rappeler le contexte belge du moment et apprécier le courage de notre Skipper Liégeois.
En Belgique, la voile était à cette époque fort peu connue, ce n’était pas vraiment le « sport national » comme vous vous en doutez… Les fédérations telles que l’ ADEPS ne reconnaissaient alors même pas la voile comme un sport à part entière. Aucun sponsor, aucun soutien financier, aucune aide à lui accorder, Jonas n’était alors qu’un petit poisson dans l’Océan.
Pourtant, faisant preuve d’un courage exemplaire, il su se démener pour aller au bout de son rêve.
Jonas les bons tuyaux
Ayant peu d’économies, il eut l’idée originale et hautement risquée de louer la veille de ses courses les bateaux qu’il utiliserait le lendemain. Il faisait alors régulièrement face à des Skippers aux « poches profondes ». Des adversaires qui possédaient leurs propres embarcations, qui la connaissaient de fond en comble.
Il découvrait lui le bateau lors de la course. Mais malgré cela, il réussit à sortir vainqueur de certaines courses et commença alors à forger son nom.
Voici qui nous prouve au moins une chose, c’est qu’il faut croire en ses rêves, mais aussi et surtout avoir le courage de les réaliser.
Le mot de Jonas
« Il ne faut pas hésiter à viser la lune, dans le pire des cas on atterrit dans les étoiles »
Rendez-vous le 4 novembre pour le départ de la route du Rhum aux côté de Jonas Gerckens, avec Simple CRM.
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