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Vous adorez être seul, mouillé, avoir faim et crever de froid ? La course au large est faite pour vous #RDR2018 #SailingJonas #SimpleCRM #RDR

Simple CRM, partenaire officiel du skipper JONAS GERCKENS,
vous en dit un peu plus sur le monde de la voile.

https://www.vendeeglobe.org/en/news/15497/a-vendee-globe-of-all-the-extremes


 La course au large, vous connaissez ?


Peut-être avez-vous cliqué sur cet article car vous êtes un fin connaisseur de la course au large ? Dans ce cas, je suis au regret de vous annoncer que vous n’en apprendrez peut-être pas beaucoup dans la suite de cet article. Dans le cas où vous êtes simplement curieux, cependant ( et on vous en félicite ! ), nous vous conseillons de rester avec nous quelques instants, car vous allez avoir l’occasion d’en apprendre plus sur le sport absolument passionnant qu’est la course au large.

Avant d’aller plus loin, sachez que vous avez certainement déjà entendu un des grands noms de la course au large, citons par exemple la célèbre « Vendée Globe », la mythique « Route du Rhum », ou encore la « Transat Jacques VABRE ».

Alors la course au large, comment ça marche ?


Tout d’abord, une course au large est une épreuve consistant à partir d’un point A pour arriver à un point B le plus rapidement possible. Jusque-là, vous me suivez, c’est le principe de la course.

Les courses au large ont cependant la spécificité de relier des points séparés par une surface aquatique de grande envergure, telle que l’Océan Atlantique, d’où l’appellation de « course au large ». A titre d’information, il aura tout de même fallu 23 jours et un peu moins de 7 heures à Mike Birch, premier vainqueur de ce qui allait être la mythique « Route du Rhum », pour parcourir les 6.562km (ou 3.543 milles nautiques) qui séparaient Saint-Malo de Pointe-A-Pitre, en Guadeloupe.

Bien entendu, les avancées technologiques ont permis aux bateaux d’atteindre des vitesses toujours plus grandes, réduisant drastiquement le temps nécessaire pour effectuer leur course. C’est ainsi qu’en 2014, Loïck Peyron, grand détenteur du record de la Route du Rhum, finira sa course en « à peine » 7 jours et 15 heures.

Saviez-vous que la course au large n’est pas seulement fermée aux professionnels ? Lors de la course du Rhum 2014 par exemple, 1/3 des participants étaient des marins amateurs ! Parmi eux, un médecin, un garagiste ou encore un expert-comptable …
Ensuite, toute course au large aura besoin de concurrents, à titre informatif, la Route du Rhum 2018 en comptera cette année plus d’une centaine. Ces concurrents sont appelés « Skippers », et ce sont eux qui auront à diriger leur bateau, faire face aux problèmes techniques et météorologiques qui se mettront en travers de leur route.

A noter que le mot « Skipper » est un anglicisme, et qu’il serait correct de les appeler « chef de bord » ou «capitaine » étant à eux que revient la responsabilité du pilotage.

D’ailleurs, en parlant de bateau, que serait une course de voiliers sans voiliers ? Ces compagnons sont la pièce maîtresse du Skipper. Outils d’une grande technicité, profitant d’avancées technologique, comme avec l’arrivée récente des « Flying Phantom », révolutionnant la course à voiles et permettant aux Skippers de véritablement « voler » sur l’eau, atteignant des vitesses inégalées. Ces bateaux sont évidemment à manier avec une grande précision, c’est pour cela que les gestes sont faits et refaits aux entrainements afin d’être automatiques et de permettre aux Skippers de focaliser leur attention sur la stratégie à adopter, les chemins à emprunter et les bonnes réactions à choisir dans des moments de pression intense.

LE MOT DE JONAS  [Sur les Flying Phantom]

C’est une avancée technologique assez importante. Du coup pour ne pas rater le train en marche j’ai fait du Flying Phantom pendant 1 an pour appréhender cet aspect technique qui sera de plus en plus présent dans le futur. Ce qui fait « voler » ces bateaux sont appelés foil, c’est donc aussi un réglage supplémentaire à bien apprendre pour faire avancer son bateau.


Enfin, chaque Skipper aura, la plupart du temps, un partenaire sur terre ferme. Ce partenaire sera bien souvent une entreprise finançant le bateau, pouvant couter plusieurs centaines de milliers d’euros (jusqu’à plusieurs millions pour les plus chers d’entre eux !), ou la course. Le Skipper portera en échange le nom de l’enseigne. Ce sera pour eux un moment de collaboration extrêmement étroit, d’échange et de communication pour parvenir aux objectifs fixés et, pour le meilleur, remporter la médaille.

Quelques règles à connaître


La course au large, comme tout autre sport, a ses règles, citons-en donc quelques-unes qui vont aideront à comprendre la prochaine course que vous suivrez !

1) Les bateaux à Babord Amure doivent céder le passage aux bateaux allant à Tribord Amures
Pour ceux qui ne sont pas parfaitement bilingues français/marin, reprenons depuis le début : imaginez-vous debout sur un bateau. Regardez l’avant de celui-ci, maintenant la zone à votre gauche s’appelle « Babord » et la partie à droite, vous l’aurez deviné, « Tribord ».
Un bateau allant à « Babord Amure » signifie donc tout simplement un bateau avançant grâce à la force du vent provenant de la gauche de sa voile. Alors que le bateau allant à Tribord Amures avance avec le vent arrivant de son côté droit.
Cette règle, vieille de plusieurs dizaines d’années est extrêmement importante en course en voiliers donnant une position stratégique à un des deux concurrents.

2) Quand deux bateaux sont sur la même amure et au même endroit, le bateau sous le vent a priorité sur le bateau au vent.
Maintenant, dans le cas où les deux bateaux sont poussés par le vent venant d’un même côté, mais aussi qu’ils sont alignés l’un avec l’autre, le bateau dit « sous le vent » aura la priorité.
Très simplement, être « sous le vent » signifie simplement être caché du vent par son concurrent.

3) Quand deux bateaux sont sur la même amure mais l'un derrière l'autre, le bateau qui est en arrière doit s'écarter du bateau de devant.
Maintenant dans le cas où les 2 bateaux ne sont pas alignés mais se suivent, tout en ayant la même amure, celui derrière doit ralentir et laisser une marge de sécurité au bateau en son devant.

4) Lorsqu'un bateau change d'amure, il doit s'écarter des autres bateaux qui ne sont pas en train de virer.
Enfin, lorsqu’un bateau décide de changer l’orientation de ses voiles pour changer de direction, ce sera à lui de s’écarter des autres bateaux qui maintiendront leur cap.

Voici simplement quelques-unes des grandes règles de navigation, c’est un début qui vous aidera à comprendre les mouvements des voiliers la prochaine fois que vous regarderez une course. On espère en tout cas que cette introduction vous aura donné l’envie d’en savoir plus et de rester à nos côtés pour soutenir Jonas lors de sa Route du Rhum 2018 !

Petite vidéo pour en savoir plus 


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